( Article écrit par un spectateur et parent)
Les poussins avaient les crocs
de notre envoyé spécial à Triel-sur Seine
Ce dimanche 10 février, à Triel-sur-Seine, les quatre Fantastiques encadrés par leur superhéros de coach, Morgan dit M. Indestructible, ont remporté les quatre titres mis en jeu :
- 1ère au classement par équipe ;
- vainqueur du trophée Jacques Truffaut ;
- titre individuel pour Côme (pour la seconde fois d’affilée) ;
- meilleur kop de supporters.
« J’ai eu peur ! »
L’entrée de la compétition s’annonçait périlleuse : les barres parallèles. On a bien senti les biscottos mous, les abdos Flamby, les mains humides et les épaules flagadas. Et pourtant, un joli 4ème degré de Côme et le petit 9 qui allait avec, rassurait tout le monde. Tout le monde sauf Morgan, qui nous expliquera en conférence de presse : « Après les barres, j’ai eu peur et j’envisageais deux issues : soit, je me sauve discrètement en prétextant que j’ai mal garé ma Clio, soit je me mets dans un coin et je boude ». Finalement, il restera.
« J’ai toujours cru en eux… »
Et il fit bien. Parce que ce qu’il a vu, fut remarquable. S’il fallait retenir un élément du passage de l’équipe à la barre fixe ce serait, sans aucun doute, la prise d’élan de Gabriel : « J’ai cru qu’il allait monter à l’équilibre », nous confiera une spectatrice. Troisième ou quatrième degré pour tout le monde. Hop ! Le tour est joué. Le coach : « J’ai toujours cru en eux, je ne doute jamais, ils ont assuré, franchement c’est très fort ! ». Pendant ce temps, du côté des autres équipes, les prestations s’enchaînent mais de l’avis des spectateurs, il se dégage des petits bleus et blancs une homogénéité, une assurance, une application et une insouciance impressionnantes.
O sol e mio !
Troisième agrès. Et c’est à ce moment-là que le manager-entraineur-babysitter Morgan dévoile son arme secrète : le Pierrick. Le Pierrick, poussin deuxième année, il ne faut pas le chercher ! Quand il a décidé de prendre les choses en main, il vous sort un 9.4 au sol… Bien sûr qu’il avait déjà sorti un 9.4 à la barre fixe et qu’il allait en sortir un autre au saut. Mais là, au sol, attention, le 9.4, pointes ultra tendues, planche jambe d’appui tendue (les experts comprendront), équilibre en mode « si je veux je reste toute l’après-midi sur les mains » et tout le toutim. Certains l’ont même entendu fredonner « O sol e mio » que l’on peut traduire par « héhé, le sol est à moi ». Et le sol fut à lui. « Waouh, dira Morgan, je ne savais pas trop où en étaient les autres équipes, mais j’ai vraiment senti qu’ils faisaient une super compet’. Il restait une épreuve, je leur ai dit de rester concentrés sur ce qu’ils avaient à faire ». C’était mal connaître les pioupious de l’EGA : leur concentration, ils la trouvent dans des débats sur les Pokémons, les parties de je te tiens tu me tiens par la barbichette et autre concours de grimaces.
Le grand saut
Et ce qu’ils avaient à faire, c’était regarder s’envoler Elouan sur sa lune. Quand un Elouan s’envole, c’est le score de l’EGA qui décolle. « J’ai eu la chair de poule, dit Morgan, fier comme un coq, en parlant de ses poussins. »
Le verdict tomba enfin, dur pour les autres équipes mais tellement évident : les deux titres par équipe, le titre en individuel pour Côme, le podium pour Pierrick, la 9ème place pour Gabriel et la 11ème pour Elouan.
Une équipe
Cette compétition, à laquelle les poussins de l’EGA se sont présentés à 4, c’est-à-dire sans droit à l’erreur, a mis à jour plusieurs faits indiscutables :
- le travail fourni par Côme, Elouan, Gabriel et Pierrick a payé ;
- ces quatre p’tits mecs sont heureux de se retrouver, de progresser et de concourir ensemble ;
- la qualité des entraînements mis en place par Juliette, Morgan et Nicolas est admirable ;
- la bienveillance, la confiance, la sérénité et le sérieux que Morgan donne à ces jeunes garçons sont touchants ;
- il existe une vraie belle équipe de poussins à l’EGA et cette équipe a de l’avenir ; il reste encore un an à Pierrick et Elouan dans cette catégorie ;
- les ultras de l’EGA sont présents : on a vu dimanche déferler une horde de trois mamans (dont une juge) et trois papas, on les a même vus partager des crêpes et un gâteau au chocolat pour se remettre de tant d’émotions.
L’avant-dernier mot de la fin revient au coach : « Je suis vraiment hyper content. Je n’ai qu’un regret, aujourd’hui, c’est le sandwich tandoori des compétitions de Sarcelles, d’ailleurs j’ai faim… »
Le dernier ne pouvait que sortir de la bouche des poussins, hilares et épuisés : « Merci Morgan, à mercredi les copains !».
Rendez-vous le 2 juin, à Gif sur Yvette.